Dermatologie au pied de l’Himalaya : un mois de volontariat dans un dispensaire de moyenne montagne au Népal - 27/11/15
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Resumen |
Introduction |
Pour des raisons politiques, économiques et géographiques, il existe au Népal une forte demande médicale insatisfaite, notamment en milieu rural. Le village de Jhumlawang, à 2500 mètres d’altitude, se trouve dans le district du Rukum au sud du Dolpo. Environ 1000 habitants vivent dans ce village et 10 000 en dépendent dans les vallées environnantes. Un dispensaire y a été financé par l’association française Partages et Soins et achevé d’être bâti en 2012 grâce à Jhumlawang Village Foundation, une fondation créée et gérée par les habitants de Jhumlawang pour la promotion de son développement. Nous rapportons l’expérience originale d’un volontariat conduit par un dermatologue au sein de ce dispensaire.
Patients et méthodes |
Les consultations médicales étaient ouvertes du lundi au vendredi de 9h à 17h. Des tracts avaient été distribués annonçant la venue d’un médecin français, dermatologue de formation. Tous les motifs de consultation, l’âge et le sexe des patients étaient recensés. Notre équipe était constituée d’un dermatologue (DG) et d’un soutien logistique (PG) et s’est enrichie sur place d’un assistant médical, d’une pharmacienne et d’un interprète. Nous sommes restés dans le dispensaire du 9 au 26 décembre 2013. Sans électricité en dehors d’une batterie de 12 volts, nous n’avions ni imagerie médicale ni laboratoire d’analyses.
Résultats |
Nous avons effectué 198 consultations pour 167 patients (sex-ratio H/F : 0,69, âge moyen : 30ans), principalement pour des motifs dermatologiques (n=95), gastro-entérologiques (n=33) et rhumatologiques (n=26). Le principal motif de consultation dermatologique était d’origine infectieuse (n=41) suivi par les dermatoses inflammatoires (n=20) et les troubles pigmentaires (n=15). La prévalence de la gale était de 8,4 %, tous motifs de consultation confondus. L’acné n’a été un motif de consultation que dans un seul cas. Une patiente de 15ans porteuse d’un neurofibrome plexiforme a été adressée et opérée à Katmandou. Au terme de ce séjour nous avons pu également identifier quels étaient les besoins de matériel médical ou de médicaments les moins satisfaits.
Discussion |
La demande de soins en dermatologie est rarement étudiée dans les pays en voie de développement. Rapporté au nombre d’habitants et compte tenu des modalités d’exercice et des difficultés d’accès au dispensaire, la demande dermatologique identifiée paraît importante pour un premier contact et justifie un volontariat dermatologique régulier. Un traitement de masse de la gale visant à endiguer l’épidémie actuelle pourrait par exemple être envisagé. Par ailleurs, le travail épidémiologique réalisé et la rencontre de la dermatologie avec une population défavorisée nous ramènent aux origines de notre spécialité. Enfin, notre travail pourrait servir de document de référence à qui souhaiterait renouveler cette expérience.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Dermatologie, Mission humanitaire, Népal
Esquema
Vol 142 - N° 12S
P. S614-S615 - décembre 2015 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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